Nous étions en vacances la semaine dernière, et le programme était chargé. Mais mon dos m’a rappelé qu’il fallait aussi se reposer ! La journée de lundi était consacré à la motorisation du portail, la mission a été accomplie, mais au prix de ne plus pouvoir bouger lundi soir et mardi. En effet, j’ai passé une bonne partie de la journée à plat ventre pour régler l’horizontalité du rail, pour que la roue crantée du moteur soit bien en prise tout au long de la course du portail.

Mardi et mercredi, repos et visite chez l’ostéopathe qui m’a bien remis. Jeudi matin, j’ai fini le branchement du portier video intérieur et extérieur, pendant qu’Anne passait la tondeuse. L’après-midi, j’ai commencé les branchements pour un arrosage automatique : programmateur d’arrosage alimenté par l’eau du forage et tuyaux branchés sur des goutteurs. J’ai remis les goutteurs que j’avais dans mon potager rue Eric Tabarly. La première partie à automatiser concerne la serre, car il faut arroser assez souvent vu la chaleur qu’il y fait. J’ai posé les goutteurs, reliés tous par des tuyaux fins (4 mm). J’ai ouvert l’arrivée d’eau, et catastrophe, ça fuit de partout ! Rue Eric Tabarly, les tuyaux étaient alimentés par l’eau d’une cuve, et la simple gravité. Ici, avec la pression de la pompe du forage (qui est toutefois inférieure à celle du réseau d’eau de ville), les liaisons entre tuyaux et goutteurs ne supportent pas cette pression. Donc réseau et goutteurs à remplacer, par du matériel de meilleure qualité. J’ai aussi planté 4 pieds de courgettes (2 vertes et 2 jaunes).

Vendredi et samedi : déménagement de Julie à Angers dans un nouvel appartement.

Enfin, il restait dimanche pour faire un peu de jardin : j’ai mis un filet de palissage pour les petits pois, ramassé 2 kg d’orties pour faire 20 l de purin d’ortie.

2 kg d’orties
Environ 20 L d’eau. A remuer et faire macérer 15 à 20 jours
Les filets de palissage
Les plants de pommes de terre trouvent la lumière après avoir franchi les 25 cm de paille
Les plants de courgettes

Hier, j’ai fait un tour dans le potager pour voir l’état des plantations après le gel de lundi : certaines feuilles des plants de pommes de terre sont grillés, et je ne donne pas cher des plants de courgettes, surtout après le gel de ce matin (encore une fois).

Hier, un plant de courgettes bien fatigué

Ce week-end, c’est visite à Quiberon, avant la réception (normalement) mercredi d’un gros puzzle :

En espérant que la météo du week-end de l’Ascension ne soit pas trop mauvaise.

Samedi, j’ai planté les fraisiers. Le but étant toujours d’éviter toute future fatigue, j’ai décidé de les planter dans des gouttières, en hauteur, suspendues dans la serre :

Gouttières suspendues

Chaque coté est fermé par un fond de gouttière, lui-même percé pour évacuer l’eau grâce à un petit tuyau.

J’ai ensuite disposé un peu de gravier au fond, les fraisiers, et un mélange de terre, compost et terre de bruyère (les fraisiers aiment un sol un peu acide).

Voilà ce que ça donne une fois rempli :

J’ai été obligé de mettre d’autres liens entre les gouttières et la structure de la serre, car elles se déformaient sous le poids de la terre. Il me reste 6 fraisiers à planter, que j’irai chercher mardi au potager extraordinaire, avec mes plants de tomates et plein d’autres cultures (je garde la surprise).

Vendredi j’ai planté les haricots verts nains dans un carré potager, et fait un rang de haricots mange-tout nains dans la planche n° 4. Samedi, j’ai aussi planté les carottes et les radis dans le carré potager contenant du sable mélangé à la terre et compost), 2 rangs de roquette à coté des haricots mange-tout un, un petit rang de ciboule japonaise dans le carré aromatique et enfin quelques poireaux dans la planche n°1 à côté des pommes de terre.

Semences Kokopelli

J’ai aussi recouvert 2 carrés potager d’un film plastique pour garder la chaleur mais aussi garder l’humidité car il fait très sec et le vent d’Est dessèche tout. Pour le mois d’avril, il n’est tombé que 12 mm de pluie !

Le programme de la semaine de vacances est assez chargé, entre les plantations d’arbustes à faire, le portail à finir, le déménagement de Julie, et les plants à aller chercher et planter.

Ce week-end était d’abord festif (22 ans d’anniversaire de mariage samedi en très petit comité), et dimanche dehors dans le jardin avec une journée très ensoleillée. La mission du dimanche était de créer un massif de plantes à fleurs (ou sans fleurs) à partir des plants que nous a donnés Joëlle il y a un an. Je les avais mis en attente en terre devant la maison. Le nouveau parterre est sur un coin de la future terrasse. J’ai retourné la pelouse avec la grelinette (c’est extraordinaire cet outil ! ).

La pelouse sens dessus-dessous

Après un coup de sarcleur-emietteur, pour avoir une terre aplanie et un peu plus fine, j’ai creusé les trous pour accueillir toutes les plants.

Tout ne rentre pas, donc j’agrandis le parterre, toujours avec la grelinette.

Parterre fini et arrosé

Vous pouvez voir que les plants du fond sont très fatigués par rapport à la photo précédente. J’espère qu’ils se ressaisiront …

J’en ai profité aussi pour planter des roseaux (Fargesia rufa) dans des bacs pour border notre terrasse :

Il me restait un peu de temps, j’ai attaqué une autre partie :

A suivre …

Déjà du retard dans les publications et mises à jour du site !

Tout d’abord, un état des lieux : c’est sec, très sec. Très peu de pluie durant le mois de mars, et une seule journée de pluie pour le moment en avril avec 11 mm environ samedi dernier (ça a fait du bien à la végétation). Pour notre pelouse, certaines graines ont pourri avec l’excès d’eau du début d’hiver, et celles qui ont germées n’ont pas pu grandir beaucoup avec la fin d’hiver très sèche. J’arrose donc régulièrement notre pelouse. Le paysagiste est venu refaire environ 150 m² : la terre était toute rouge du fait de l’argile. Donc grattage, nouvelle terre et terreau, et nouvelles graines. J’ai aussi profité de la pluie de samedi dernier pour épandre de l’engrais sur toute notre pelouse, en espérant qu’elle se développe normalement.

J’arrose aussi le potager, mais avec des gelées tous les matins depuis 10 jours, il faut faire attention !

Niveau aménagement, le week-end de Pâques, j’ai terminé de remplir de terre+terreau+compost les 3 carrés potagers surélevés. Deux sont près du potager, dont un avec du sable pour faire carottes et radis. Le dernier est près de la cuisine pour toutes les aromatiques. J’ai aussi monté la serre, aidé de Julie, Raphaël et Simon. J’ai eu peur d’avoir perdu des pièces de montage, mais au final, tout était présent après les 3 ans de gardiennage de la serre. Merci à Virginie !

Carré potager des aromatiques
La serre montée

Samedi dernier, j’ai commencé les planches de culture dans la serre : j’ai fait 2 planches de 50 cm de large sur les 2 grands côtés, et une centrale de 85 cm. J’ai choisi, dans la serre, de matérialiser les planches de cultures grâce à du bois de coffrage. Le bois étant plus protégé dans la serre qu’à l’extérieur, j’espère qu’elles dureront longtemps. Pour chaque planche, de la terre végétale, du terreau, un peu de sable et du compost.

Premier étape, la confection de piquets pour maintenir les planches.

Environ 60 piquets
Le coffrage en place
Les 2 planches latérales finies, avec terre végétale, terreau, un peu de sable et compost

Dimanche, j’ai profité de l’abri de la serre (il faisait froid) pour couper les planches nécessaires à l’habillage du composteur. J’ai terminé les cotés, il me reste à faire le toit et l’ouverture.

Atelier temporaire de sciage
Composteur à moitié habillé

Enfin, j’ai terminé le coffrage de la dernière planche de la serre. Raphaël doit la remplir cette semaine pendant les vacances.

Coffrage OK

Les petits pois poussent, voici une photo d’il y a une semaine.

En bonus, quelques photos du passage des cloches !

Tout d’abord une première photo pour montrer la pousse des petits-pois :

Ça pousse, ça pousse ! On voit aussi sur cette photo une multitude de plantes dicotylédones (voir explications). Il faut dès à présent sarcler tout ça pour éviter de se faire envahir. C’est plus reposant de passer 5 min par jour à sarcler plutôt qu’une heure ou deux le week-end pour enlever la forêt de plantes non nécessaires. Mais je suis content, les pois sortent.

Dimanche, c’était plantation des patates.

Les plants

J’ai choisi ces variétés un peu au hasard. Elles ont germé au soleil dans le salon pendant quelques semaines, et j’attendais le beau temps sans gelée pour les planter. Pour se faire, rien de plus simple : je pose les patates sur la terre, je recouvre chaque plant de 2 poignées de compost, et je rajoute dessus entre 20 et 25 cm de paille !

3 rangs, le premier est recouvert de compost
Tous les plants recouverts de compost
Pour finir, une bonne couche de paille

Une dernière photo d’ensemble

Tout est prêt à accueillir les plants et graines

Un dernier mot pour répondre au commentaire d’Eric dans l’article précédent : je vais bien sûr essayer de domotiser au moins l’arrosage, mais dans un premier temps cela se fera via un programmateur branché sur l’arrivée d’eau, avec un goutte-à-goutte. Ensuite, j’étudierai une solution KNX pour faire tout ça (ça doit surement être possible).

Quelques nouvelles du jardin. La week-end dernier, j’ai planté une forêt de framboisiers (merci Virginie), quelques figuiers (merci Guinguin), et un mimosa (merci Joëlle).

Les framboisiers non palissés
Les framboisiers palissés
Quelques figuiers
Le mimosa 4 saisons

Il me reste à planter les figuiers de Virginie et de Stéphane. J’ai aussi continué les planches cette semaine :

Compost sur une planche
Un petit coup de sarcleur-émietteur
Une couche de cartons et d’herbe
Du bois coupé pour maintenir le tout

Le but est de protéger la terre, la nourrir avec le carton et l’herbe en décomposition. Cette planche (n° 5) accueillera les concombres, aubergines et poivrons. Je ferai un trou dans le carton pour mettre les plants.

Ce soir, j’ai fait la planche n°3 avec le même procédé mais il me manque de la matière première sur environ 2 m. Je mettrai un paillage naturel.

Enfin, les premières plantations sont sorties :

L’ail est sorti le premier

L’ail est bien sorti, j’ai quelques échalotes et oignons qui pointent. Je vois aussi quelques feuilles de petits pois affleurer la terre.

Ce week-end, je travaille samedi (migration informatique), donc j’essaierai dimanche de finir la dernière planche non terminée (la n° 4 pour les tomates). ET j’ai une bonne liste à faire : monter la serre, remplir les carrés potager, tondre, faire le composteur, finir la motorisation du portail, etc.

Comme je l’ai dit dans le précédent article, la permaculture est aussi l’art d’associer les plantes et surtout d’éviter les mauvaises associations. Il faut donc réfléchir d’une part à l’agencement des différentes plantations, et aussi réfléchir au futur, car une planche accueillant une certaine culture ne doit pas (normalement) accueillir la culture d’une plante de la même famille durant 3 à 5 ans, voire 8 à 10 ans pour les liliacées. Pour information, voici les différentes familles des plantes que nous trouverons dans nos potagers communs :

  • Carotte, céleri, panais, fenouil : Apiacées (ombellifères)
  • Laitue, pissenlit, salsifis, scorsonère, topinambour : Asteracées (composées)
  • Choux, cresson alénois, navet, radis, roquette, rutabaga : Brassicacées (crucifères)
  • Citrouille, concombre, cornichon, courge, courgette, melon, pâtisson, pastèque, potimarron, potiron : Cucurbitacées
  • Fève, haricot, lentilles, pois : Fabacées (légumineuses)
  • Ail, asperge, échalote, oignon, poireau, ciboule, ciboule de chine, ciboulette : Liliacées
  • Aubergine, piment, poivron, pomme de terre, tomate : Solanacées
  • Mâche : Valérianacées
  • Patate douce : Convolvulacées

J’ai donc fait un premier projet de plan de potager, avec mes différentes planches :

  • Planche 1 : pommes de terres (3 variétés différentes, elles germent en ce moment dans le salon). C’est une culture courte, je mettrai d’autres plantes après.
  • Planche 2 : 3 rangs d’ail, échalote et oignon. Petits pois.
  • Planche 3 : Courgettes, haricots, des salades, des aubergines.
  • Planche 4 : tomates. J’ai le temps de la finir car il faut attendre les saints de glace avant de planter.
  • Planche 5 : concombres, salades et courges diverses

Ce n’est qu’un projet, il sera surement modifié.

J’ai donc planté mardi soir dans la planche n°2 les ails, oignons et échalotes.

Un rang de chaque, sur environ 1/3 de la planche. J’espère simplement qu’ils n’ont pas gelé, car c’est descendu à -1,8° mercredi matin.

Hier, je rentre tôt du boulot, et je m’attèle au semis des petits pois : un sac de terreau vidé sur la planche, un petit coup d’émietteur, je creuse 2 sillons, je mets les graines.

2 sillons, une graine tous les 4 cm environ

Pour que la graine germe comme il faut, il faut qu’elle soit bien en contact avec la terre. Donc on tasse les graines dans le sillon avec son poing, on recouvre de terre, et on tasse de nouveau avec sa main.

Ensuite une petite couche de compost, mélangée avec la terre avec l’émietteur aussi.

Les petits pois : OK

J’ai aussi planté sur le devant du terrain 2 pieds de treille donnés par Guinguin, un ancien collègue. Nous aurons un bon raisin, mais je ne pense pas la première année.

Voila mes travaux d’hier. Ce matin, en reprenant le brouillon de cet article que j’avais commencé la semaine dernière, j’ai planté mes petits pois sur la mauvaise planche : je l’ai fait en continuité des ails, oignons, échalotes, et cette famille de plante ne s’accorde surtout pas avec les pois. Deux solutions maintenant : je replante des pois sur la planche n°3 et enlève ceux de la planche n°2, ou je laisse les plantes décider si elles s’accordent ou non.

Pour en venir à la question que j’avais posée en fin de l’article précédent : à quelle profondeur peut-on retrouver les racines de betterave ? La réponse est 2,40 m ! De même, un pied de concombre peut envoyer des racines dans un cercle d’un diamètre de 2 m ! Donc les bonnes ou mauvaises associations entre plantes, ça fait réfléchir !

Bonjour à tous. Je lance (encore diront certains !) l’aventure d’un blog pour partager mon expérience de création d’un potager en permaculture.

Les principes de la permaculture selon Bill Molisson sont les suivants (source Wikipedia) :

  • Prévoir l’efficacité énergétique
  • Emplacement relatif
  • Circulation d’énergie
  • Effet de bordure
  • Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions
  • Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments
  • Travailler avec la nature plutôt que contre elle
  • Faire le plus petit effort pour le plus grand changement
  • Le problème est la solution

J’ai suivi une formation d’une journée au mois de février, formation dispensée par Stéphane CASTANIE et son père Rémi. Stéphane est un maraîcher qui s’est installé il y a 2 ans en sortie de Venansault, en créant les Jardins de Puyrajoux. La formation était en 2 parties : le matin, théorie, permaculture appliquée aux Jardins de Puyrajoux, questions/réponses sur l’application des ces techniques à nos jardins particuliers. L’après-midi, du concret : visite des Jardins, préparations des planches de culture et plantations de différents espèces : petits pois en pleine terre, et sous serre, épinards et fenouil. L’éthique de la permaculture peut être résumée ainsi :

  • Prendre soin de la nature : le sol, l’eau, l’air, les végétaux, les animaux ;
  • Prendre soin de l’humain : soi-même, la communauté et les générations futures ;
  • Créer l’abondance et redistribuer les surplus.

D’autres notions entrent en jeu : comment créer un environnement propice au potager, faire des associations de plantations, limiter la mécanisation et l’arrosage, recycler les végétaux, bannir les produits en -ide, partager la sur-production (quand il y en a), etc.

Maintenant un état des lieux de mon potager : ce n’est pas brillant. Seul point positif : la mare au fond du jardin que nous avons fait creuser lors de l’aménagement paysager. Cette mare va amener de la vie animale et végétale. Une grenouille et des insectes sont déjà présents, et nous avons la visite de canards, d’aigrettes, de poules d’eau et de héron cendré. Un rectangle d’environ 6 x 10 m a été défini. Nous avons paillé ce rectangle fin janvier (un peu trop tard) pour limiter la pousse des mauvaises herbes. Le potager est très bien situé, avec un ensoleillement très généreux tout au long de la journée. Le principal problème est l’humidité (un euphémisme) : en hiver, il est sous l’eau car dans une zone très humide de notre terrain. Quand nous avons paillé, il y avait 5 cm d’eau sur tout le potager ! La terre du potager n’est pas de la terre, c’est de l’argile . Je pourrai lancer une fabrique de poterie. Voici mon potager après le paillage :

On voit sur la photo la mare bien pleine, les différentes noues permettant d’apporter l’eau à la mare. Le but de cette mare n’est pas d’être permanente, nous verrons cet été si elle est asséchée.

Lors de ma formation, j’ai demandé à Stéphane comment faire dans mon cas, à part apprendre à nager à mes plants. La solution est bien sûre des planches de culture (séparées par des passes-pieds), mais bien élevées par un apport conséquent de terre végétale. Et bien sur d’enrichir la terre existante en fabriquant des buttes, c’est-à-dire en empilant du carton, du bois, des déchas verts, et de la bonne terre. La largeur des planches de culture dépend de la taille du jardinier. Je suis donc parti sur 5 planches d’un mètre de largeur, et des passes-pieds de 50 cm). La superficie totale de culture sera donc de 50 m². Il me restait donc la mise en œuvre des planches de culture : dépailler, délimitation des planches, préparation du sous-sol, trouver les matières premières pour la fabrication des planches de culture. Tous ces travaux ont débuté pendant les vacances de février.

Ci-dessus la première planche délimitée et dépaillée. La travail est dur car la paille est gorgée d’eau, et la terre très lourde. Mes bottes sont restées plusieurs fois enterrées.

Trois planches dépaillées

A près le dépaillage, j’ai essayé de « travailler » le sol. Qui dit permaculture dit interdiction du motoculteur : un motoculteur permet de décompactage du sol, mais son principal défaut est de mélanger et retourner les différentes couches de terre, et ainsi de mélanger des faunes n’habitant pas dans les mêmes couches. L’outil à utiliser est la grelinette (merci pour ce cadeau d’anniversaire très utile). Une grelinette ne mélange pas les couches de terre, mais aère et peut apporte un amendement en profondeur. Dans le cas de mon terrain, je vais l’utiliser les premières années pour aérer le sol et essayer de l’enrichir.

Grelinette passée sur les 3 premières planches

J’ai pu alors commencer la construction des planches : carton, bois et déchets verts. Quand on amende un terrain, il faut y apporter du carbone et de l’azote (pour faire simple). Le carbone se trouve dans les déchets « marron » (bois), l’azote se trouve dans les déchets « vert » (feuille, gazon). Le reste des apports peut être fait par le compost. J’ai donc coupé des arbres « sauvages » qui s’étaient mis dans nos haies (pour le bois), et demander à un collègue ses tontes de terrain (notre gazon n’est pas encore assez avancé pour faire une tonte). Voici donc le début des planches :

Carton + bois + coupe de gazon

Reste maintenant à ajouter l’essentiel : de la bonne terre ! J’ai fait plusieurs recherches, plusieurs devis, et je suis resté local : un entrepreneur de TP (CTPEL pour le citer) fait actuellement le terrassement d’un nouveau lotissement en sortie de bourg, pas très loin de chez nous. Il m’a donc livré 10 m3 de bonne terre végétale à l’entrée de notre terrain. Il me reste simplement 200 brouettes à remplir, à acheminer jusqu’au potager et à vider ! Le but est d’avoir environ 25 cm de bonne terre sur chaque planche.

11 m3 de terre végétale

Le transbordement de la terre a commencé le dernier week-end de février. Raphaël m’a bien aidé : il remplit une brouette pendant que je fais des allers-retours avec une autre brouette entre le tas de terre et le potager.

Terre végétale sur la première planche

En attendant la livraison de la terre, je suis allé chercher 2 m3 de compost chez Valdéfis, entreprise locale qui retraite tous les déchets verts de La Roche et des environs. Le travail a été le même que la terre : vidage de la remorque dans la brouette, et vidage de la brouette dans des bigbags pour utilisation ultérieure.

2 m3 de compost et 1 m3 de terreau (promotion HyperU)
Les 2 premières planches sont constituées

J’ai partagé mon travail avec les formateurs et les personnes présentes à la formation. Stéphane m’a alors conseillé une autre méthode : mettre la terre végétale directement sur l’argile, et recouvrir celle-ci d’une couche de carton, de bois et de déchets verts. Tout ça va se décomposer lentement, et enrichir les 2 terres du dessous L’avantage est aussi d’éviter la formation d’une croûte sur la terre par l’action du soleil et de la pluie. La terre à l’ombre sera meilleure que celle en plein air. Il me suffira simplement de faire des trous dans le carton et de planter à cet emplacement. La limitation de cette méthode est qu’il me faudra planter des plants de légumes, et non des semis (de carottes ou de pois par exemple). Je ferai donc les 3 dernières planches avec cette méthode.

Voici donc l’état d’avancement du potager hier : les 2 premières en argile-carton-bois-herbe-terre végétale, la 3ième et la 5ième en argile-terre végétale (il me reste à mettre le carton-bois-herbe) :

C’est très long pour un premier article, les suivants seront plus courts et j’espère de façon régulière.

Pour ceux qui sont arrivés au bout, une petite question : à quelle profondeur retrouve-ton des petites racines d’un plant de betterave ?